

Avant-propos :
Avant de commencer à définir ces différents points, je tiens à préciser que ce que j’expose ici n’est que mon propre point de vue, ma propre conception du guérisseur, basée sur mon expérience et mon éthique personnelle. Ces propos n’engagent que moi.
Définition et rôle du guérisseur :
Un guérisseur est une personne dont l’activité thérapeutique alternative doit prendre en compte les dimensions physiques, émotionnelles, psychologiques et spirituelles de la personne qui le consulte. En tant que guérisseur, je me dois de regarder la personne dans son ensemble et lui proposer un traitement en fonction de mes techniques et connaissances. En ce qui me concerne je ne pratique que du soin énergétique et je dois en connaitre les limites le mieux possible.
Il est important pour un guérisseur d’être capable de rediriger, conseiller, la personne vers d’autres professionnels de la santé, alternatifs ou conventionnels, voir des conseillers spirituels autres que lui-même. En ce sens, un guérisseur peut à la fois être un premier recours pour chercher un soutien ou un conseil face à une problématique particulière, et à la fois un soutien après diverses tentatives pour trouver une solution.
Le guérisseur doit donc être capable de soutenir la personne lors de différentes thérapies et être capable de l’aider à faire un lien entre les différents traitements qu’elle suit.
Par conséquent, le guérisseur doit être un acteur constructif pour une pluri- ou une interdisciplinarité thérapeutique.

Quelques principes éthiques de ma pratique de guérisseur :
Le guérisseur doit reconnaitre les limites de ses capacités et être capable de conseiller d’autres traitements que le sien, alternatifs ou conventionnels.
Le guérisseur, sauf formation spécifique particulière, n’est ni un médecin, ni un psychologue, ni un quelconque scientifique et ne doit pas se faire passer pour tel. Par conséquent, nous ne devons pas nous substituer à d’autres professionnels ou faire obstacle à un quelconque traitement.
Le guérisseur doit aussi reconnaitre que sa pratique n’est l’objet d’aucune reconnaissance scientifique et quelle se base essentiellement sur une somme d’expériences personnelles et expérimentales et ne pas prétendre le contraire.
Les explications données par le guérisseur sur le fonctionnement de son travail sont principalement construites sur un système de croyances particulières et de perceptions personnelles. Il est toujours dangereux de vouloir les valider avec des interprétations de connaissances médicales et scientifiques. Ce procédé doit être éviter
.
Le guérisseur doit donc se contenter d’exprimer ce qui est nécessaire et constructif. Il doit également exprimer clairement les limites de ses connaissances, plutôt que de risquer de se faire passer pour plus savant qu’il n’est en réalité. Il est donc important pour le guérisseur d’exprimer le plus clairement que ce qu’il explique est le fruit de ses perceptions personnelles, avec toutes les limites qu’elles supposent.
Le guérisseur se doit d’avoir une vie spirituelle saine, régulière et profonde, mais pour autant le rôle du guérisseur n’est pas celui d’une sorte de « prophète ». Il doit donc éviter de se faire le porteur de message venu d’un monde spirituel. Il doit aussi refuser le rôle d’« évangélisateur » en cherchant à promouvoir une croyance ou une autre. Par conséquent, il doit respecter le système de croyance de chacun. Ce qui importe c’est que la personne puisse évoluer positivement.
Le guérisseur est toujours responsable de ses paroles, de ses pensées et de ses gestes, qu’ils soient inspirés ou non. Affirmer qu’ils viennent d’un être ou d’un principe spirituel produit toujours un déséquilibre dans la relation thérapeutique amenant, ensuite, une forme d’emprise sur la personne qui consulte le guérisseur. Les personnes avec lesquelles il est possible d’exprimer ces choses-là sans risque sont extrêmement rares, nous devons donc éviter d’utiliser ce procédé même si cela fait partie de nos convictions profondes.
Le guérisseur doit être capable de se mettre sur un pied d’égalité avec la personne qui le consulte et de se faire comprendre dans le même langage et système de croyance qu’elle, sans pour autant laisser croire le partager lorsque ce n’est pas le cas.
Le guérisseur n’a pas à faire adhérer qui que ce soit à son propre système de croyance, sa conception des choses, du monde et des événements que vit la personne. Il peut évidemment les partager mais seulement si un exemple de sa propre vie peut être constructif pour la personne ou si elle en fait la demande.
Le guérisseur doit s’assurer que l’espace du rendez-vous thérapeutique est totalement disponible pour la personne en consultation et doit, par conséquent, ne pas l’utiliser pour parler de lui ou pour se mettre en avant. Le métier de guérisseur est avant tout un métier d’écoute et de disponibilité à l’autre.
Où suis-je?
Le cabinet se trouve:
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